Nom du personnage

Citation correspondant à votre personnage

  Caractéristiques

Parce qu'aucun être n'est identique...

Apparence :

Ni grand ni petit, ni massif ni chétif, Afeahar pourrait être tout à fait commun si, en guise de cheveux, il ne possédait pas une rivière de feu. D'un roux flamboyant, sa chevelure cascade sur ses épaules jusque dans le creux de ses reins, oscillant au rythme des mouvements du naakti. Sous cette coulée solaire, le visage d'Afeahar est paisible. Aucun sentiment ne transparaît le plus souvent sur son visage, pas de ride autour des yeux ni sur son front, montrant que l'homme n'est ni souriant ni soucieux, c'est parfois dans son regard émeraude que l'on arrive à lire certains de ses sentiments. Et malgré ses traits anguleux, on ne lit rien d'autre que de la paix sur ce visage.
N'étant pas un guerrier, Afeahar se soucis peu de l'aspect pratique de ses habits. Il les aime amples afin de s'y sentir tout à fait à l'aise, et si jamais ceux-ci le gênent (lorsqu'il manipule près d'un feu par exemple) il noue son haut autour de la taille et le laisse pendre derrière ses genoux. A son cou, pend un collier de perles ambrées dont il prétend que chacune renferme un pouvoir de protection et de force. Par ailleurs, Afeahar possèdent un grand bâton dont il ne se sépare jamais. Orné, au sommet, de lanières de cuir, de ficelles colorées, de perles et d'une mèche de cheveux rouges, le bâton est épais et sculpté sur toute sa longueur d'étranges signes seulement déchiffrables par les initiés. Il s'agit en fait, pour lui, d'un aide mémoire qui répertorie son savoir et son expérience.
Enfin, Afeahar arbore parfois, lorsque des rituels l'exigent, des peintures rouge sang sur le front, les bras, dans le cou et sur son torse.

Caractère :

Calme et posé, Afeahar représente la patience à l'état pur. Il ne s'énerve pour ainsi dire jamais, et si cela doit arriver, alors le responsable a non seulement beaucoup à se reprocher, mais a aussi du soucis à se faire, car la fureur d'Afeahar est terrible. Une malédiction pourrait bien devoir s'abattre sur lui.
S'il apprécie la compagnie, Afeahar préfère cependant le calme de sa demeure où il aime se réfugier lorsqu'il considère que l'on n'a plus besoin de lui. Et si, durant tout le jour il ne rechigne pas à la tache, ne refusant à personne aide, soutien et conseil, il n'apprécie pas que l'on vienne le déranger lorsqu'il s'isole.

Imbu de lui-même et sûr de son savoir, il aime qu'on le caresse dans le sens du poil, mais pas les flatteries sans fondement qu'il exècre particulièrement. il n'est pas un chien que l'on achète avec des friandises et des caresses. Tout comme il n'apprécie pas vraiment lorsqu'on lui prouve qu'il a tord.

Il voue à Fakhar une loyauté sans faille et considère sa famille un peu comme la sienne, tout en sachant demeurer un pas à l'écart. Il apprécie beaucoup la reine, qu'il respecte énormément, et se sent concerné par les conflits qui opposent Fakhar à ses enfants. C'est pourquoi il tente sans relâche de réunir Fakhar et Ensun.

Armes :  

Je ne sais si on peut dire que son bâton de marche est une arme, en tout cas il est bien solide et Afeahar sait s’en servir relativement bien. Outre sa canne, Afeahar s’est muni pour le voyage d’un couteau de chasse, accroché à sa ceinture.

  Histoire

... Et parce que chaque histoire est unique.

Au commencement…

Né d’une mère prêtresse et d’un père inconnu, Afeahar a vécut toute son enfance dans le temple, entouré de prêtres et de prêtresses. Il n’a pas eu un père et une mère, mais plusieurs dizaines de parents. Chaque occupant du temple faisant partie de sa famille, il a eut la plus grande et la plus merveilleuse famille qui puisse exister pour des yeux d’enfants. Chaque résidant lui apporta quelque chose, certains beaucoup, d’autres moins, mais pour l’enfant, tous étaient importants.

Être né dans ce lieu de quiétude fit d’Afeahar un être à son image. Il fut un nourrisson paisible et un enfant calme, qui montrait, déjà au plus jeune âge, certaines des aptitudes qui ne le quitteraient jamais. Attentif, il était à l’écoute de tout ce qui se passait autour de lui et apprenait très vite à reproduire les gestes de ses ainés. Il vénérait les dieux et leur rendait hommage en prenant exemple sur les prêtresses, qu’il suivait dans leurs tâches quotidiennes et leurs classes. Le petit garçon était bienvenu où qu’il aille et on n’hésitait pas à le faire participer aux cours. C’est ainsi qu’Afeahar se familiarisa avec les plantes et leurs vertus, qu’il se nourrit du savoir des anciens, qu’il apprit les rites chamaniques… De tous les savoirs, c’est ce dernier qui attirait le plus Afeahar, et lorsque la vieille femme déclara qu’elle faisait de lui son apprenti, alors qu’il n’avait que huit ans, le petit garçon su que le meilleur jour de sa vie venait d’arriver.

Jusqu’alors, l’apprentissage d’Afeahar s’était fait au hasard, en fonction de ses envies et des disponibilités des autres. Mais cette fois, il fallut être assidu. Et il le fut. Plus attentif que jamais, il apprit de nouveaux usages des plantes, des vertus qu’il ne leur connaissait pas encore. Il apprit à regarder au delà de ce que l’on voit, distinguant désormais dans les manifestations de la nature, des messages envoyés par les dieux. Enfin, la chaman lui enseigna comment élargir le champ de ses perceptions en pénétrant dans un autre monde étrange, mystérieux et parfois dangereux.

Durant son apprentissage chamanique, le naakti ne délaissa pas pour autant les autres résidants du temple. Il côtoyait beaucoup les vieux sages, tout comme il appréciait la compagnie des prêtresses. Les plus jeunes étaient encore de plusieurs années ses ainées, mais il éprouvait un certain plaisir à s’introduire dans leurs cercles, et elles appréciaient sa présence. Les traits encore enfantins d’Afeahar leur plaisaient et elles aimaient à jouer de sa chevelure de feu. Avec elles, il prit l’habitude de faire attention à lui et d’entretenir ces cheveux qui faisaient tant jaser les jeunes femmes.

Cette vie était un bonheur pour Afeahar, et il se sentait béni des dieux d’être un des rares naakti à avoir le privilège de vivre depuis toujours dans un tel lieu. Mais lorsqu’il atteignit l’âge d’homme, qu’il fut béni par la reine, il commença à changer.
Les femmes ne le considéraient plus avec le même regard et, de manière générale, tous les résidants du temple avaient des attentes différentes de sa part. Afeahar n’était pas en désaccord avec cela, mais lui aussi avait de nouveaux désirs. Il avait beaucoup apprit et souhaitait désormais partager son savoir avec d’autres, afin qu’il soit mit en pratique et non pas retenu en un lieu, aussi bon soit-il.
Après quelques temps de réflexion, il décida finalement de quitter ces lieux qu’il aimait tant et qui l’avaient vu naître.

L’enfant devient homme…

Les premiers temps furent peu évidents. Afeahar n’avait pas l’habitude de s’occuper de tous les aspects de la vie quotidienne. Au temple, les tâches étaient réparties en fonction des aptitudes de chacun. Il se découvrit alors peu doué pour certaines tâches. Heureusement pour lui, une jeune prêtresse s’était doutée des difficultés qu’il allait rencontrer. Elle vint le voir régulièrement afin de l’aider à s’organiser, il put alors, grâce à elle, apprendre ce qu’était la vie.

Très vite, il put commencer à explorer la ville, dans ses temps libres, la redécouvrant. Bien des lieux retinrent son attention, comme la bibliothèque où il passa de longs moments à parfaire son savoir, mais un lieu en particulier, retint son attention.
L’art du combat était l’une des rares choses qu’on ne lui avait pas enseigné au temple et qu’il ignorait encore. Bien qu’il n’envisageât pas de le pratiquer lui-même, l’observation des guerriers à l’entrainement le fascinait. Afeahar se plaisait à le faire chaque jour, parfois quelques instants, parfois durant des heures, en fonction de ses obligations de la journée.
C’est lors de ces observations quotidiennes qu’il le vit pour la première fois. Le guerrier au tigre.

Et soudain, Fakhar !

En le voyant entrer, sûr de lui, droit comme la justice et talonné par son tigre, Afeahar resta bouche bée. Qui était-il ? Et comment et pourquoi ce tigre le suivait-il comme s’il eut été un animal de compagnie au lieu d’une féroce bête sauvage ?
Les réponses lui vinrent de deux guerriers, à peine plus âgés que lui, qui demeuraient sur le côté du terrain à entretenir leurs armes tandis qu’ils bavardaient en regardant les autres s’entrainer. Afeahar n’était pas un homme peureux mais la présence de tant de guerriers était intimidante, il n’osait pas aller au devant d’eux. Il fut donc heureux de pouvoir profiter de la conversation des deux jeunes hommes, bien qu’elle adoptât un ton dédaigneux en venant sur le sujet qui l’intéressait. Le chaman apprit ainsi l’histoire de ce guerrier atypique. Fakhar, l’homme qui avait dompté un tigre et l’avait payé de sa main. Un homme courageux sans nul doute, mais également impulsif, à ce qu’Afeahar pouvait voir en le regardant combattre.

En le voyant ce jour là, le chaman eut le sentiment que Fakhar deviendrait un grand homme.

Les observations quotidiennes d’Afeahar n’étaient pas passées inaperçu. Ni son espionnage ce jour là. Le soir même, alors que la nuit tombait, une voix l’interpella tandis qu’il rentrait chez lui. En se retournant, il se retrouva face aux deux guerriers dont il avait écouté la conversation en douce. Les deux le considéraient comme un faible, et, chose dont il n’avait pas eu conscience jusque là, son corps encore marqué des signes de l’enfance lui donnait un côté androgyne, féminin, que les guerriers n’aimaient pas.
Les guerriers se moquèrent de lui en jouant nonchalamment avec leurs armes, s’approchant de leur proie avec une lenteur étudiées, sûrs de leur supériorité. Afeahar n’était pas idiot. S’il avait tenté de fuir, les guerriers se seraient jetés sur lui, mais il savait aussi qu’il n’avait aucune chance s’il se mesurait à eux. Seule la ruse pouvait le sauver de cette mauvaise passe. Il n’eut cependant pas le temps de faire quoi que ce soit car les deux se jetèrent sur lui sans prévenir et commencèrent à lui assener des coups.
C’est alors qu’un cri retentit. Ses agresseurs se figèrent et se retournèrent. Les trois regards, celui de la victime et de ses agresseurs, se fixèrent sur l’homme qui venait de les interrompre. Au milieu de la rue, fort de son autorité et furieusement en colère, Fahkar se dressait non loin, son tigre à son côté. Les deux guerriers tentèrent de s’expliquer mais Fakhar n’entendait rien de leurs paroles. Il était furieux qu’on s’en prit à un innocent et résolu de leur montrer ce qu’était l’honneur. Il se battit seul contre les deux jeunes imbéciles et les terrassa sans grande difficulté apparente.

Quand les deux eurent détalés sans demander leurs restes, Fakhar s’intéressa à leur victime. Afeahar avait reçu un formidable coup à la mâchoire et s’était mordu la lèvre, qui saignait à présent. Fakhar lui proposa de venir chez lui, sa femme saurait le soigner. Le chaman, encore sonné par les coups, et ébahi par la succession des évènements, n’eut pas la présence d’esprit de lui répondre qu’il saurait lui aussi se soigner. Fakhar l’entraina donc vers sa demeure et c’est ainsi qu’Afeahar fit connaissance avec la famille Alkahin.

Le conseiller du roi.

Dès lors, Afeahar se mit à apprendre le maniement du bâton. Fakhar lui enseigna quelques passes et, s’il se montra médiocre, il fut au moins capable de se défendre correctement. En échange, Afeahar partagea un peu de sa science avec celui qui devint son meilleur ami.

Le duo ne manquait pas d’attirer l’attention tant les deux naaktis étaient différents. Tel l’eau et le feu, Afeahar et Fakhar étaient des opposés. Tous deux roux aux yeux de jade, l’on aurait pu croire à deux frères, mais l’un était fougueux quand le second était paisible. Et c’est dans leurs différences qu’ils puisaient leur force. L’un complétant l’autre.

Afeahar grandit et se muscla à force de suivre l’enseignement de Fakhar, son corps devint celui d’un homme, effaçant les remarques des autres naaktis. Sous l’influence de Fakhar, le chaman trouva le moyen d’aller au devant des autres afin d’accomplir ce qu’il avait désiré : transmettre son savoir.

Trois ans après sa rencontre avec le guerrier au tigre, le roi naakti vint à mourir et Afeahar vit sa prédiction se réaliser : Fakhar fut élu pour prendre sa succession. Cependant, le chaman n’avait pas imaginé que le nouveau roi le voudrait à ses côtés au point de l’intégrer au conseil malgré son jeune âge. Pourtant il le servit avec une loyauté sans faille, tempérant par sa présente le fort caractère du guerrier.

Plus tard, il devint le médiateur entre le roi et son fils. Les deux hommes Alkahin ne parvenant pas à communiquer, il s’employa à tenter de les réconcilier, mais sa tâche n’était pas aisée et il n’y parvint pas. Cependant, son implication, son savoir et sa sagesse, lui valurent une requête du roi qui vint le voir après avoir, pour ainsi dire, chassé son fils du village. Fakhar le voulait au côté d’Ensun dans son voyage, afin de le guider et qu’il revint à lui un jour.

« Veille sur lui, mon ami. » demanda le roi, et le chaman accepta.

  Hors RP

Et vous, derrière l'écran.

Ahem bon voilà, fiche complétée et terminée. Vraiment désolée pour la longueur, j'ai fait ce que je pouvais pour par que ce soit trop long et pour aérer. Bonne lecture ^^"